L'Accord
OTC est une version renforcée de l'accord plurilatéral conclu
lors du Tokyo Round sur le même sujet.
- Mesures sanitaires et phytosanitaires
L'Accord
sur l'application des mesures sanitaires et phytosanitaires (SPS) s'applique
à toutes les mesures SPS qui peuvent, directement ou indirectement,
affecter le commerce international. Les mesures SPS sont définies dans
l'annexe A de l'Accord comme étant les mesures appliquées pour protéger
la vie des personnes et des animaux ou pour préserver les
végétaux des risques découlant des additifs, contaminants,
toxines ou organismes pathogènes présents dans les produits
alimentaires; ou pour protéger un pays des dommages découlant de
l'entrée, de l'établissement ou de la dissémination de
parasites. Les Membres ont le droit de prendre des mesures SPS fondées
sur des principes scientifiques, mais ils doivent faire en sorte que ces
mesures n'établissent pas de discrimination arbitraire ou injustifiable
entre les Membres où existent des conditions identiques ou similaires.
De plus, les mesures SPS ne doivent pas être appliquées de
façon à constituer une restriction déguisée au
commerce international. Comme dans l'Accord OTC, les Membres sont
encouragés à établir leurs mesures sur la base de normes,
directives ou recommandations internationales chaque fois que cela est
possible.
- Administration douanière et
commerciale
Trois
accords traitent de certaines questions douanières et un de
l'administration des échanges.
- Évaluation en douane
Lorsque
les droits de douane sont prélevés sur une base ad valorem, il
est important d'établir une procédure claire pour
déterminer la valeur en douane des marchandises importées.
L'Accord
reconnaît que la valeur en douane devrait, en principe, être
fondée sur la valeur transactionnelle, c'est-à-dire le prix
réel des marchandises, qui correspond dans la plupart des cas au prix
indiqué sur la facture. Les situations dans lesquelles la valeur
transactionnelle ne peut servir de base de détermination de la valeur en
douane sont clairement spécifiées. Dans ces cas, l'Accord
prévoit cinq autres méthodes d'évaluation en douane, qui
doivent être appliquées dans un ordre hiérarchique
déterminé.
- Inspection avant expédition
Un
certain nombre de pays en développement ont recours aux services de
sociétés privées pour vérifier la qualité,
la quantité, le prix et/ou la classification douanière des
marchandises importées avant qu'elles ne soient exportées depuis
le pays fournisseur. L'Accord énonce les obligations incombant aux
Membres utilisateurs et donnent aux parties privées la
possibilité de demander une procédure d'examen indépendant
lorsqu'un différend n'a pas pu être réglé au moyen
des procédures de recours.
- Règles d'origine
Les
règles d'origine peuvent être définies comme étant
les critères nécessaires pour déterminer le territoire
d'origine d'un produit. L'Accord sur les règles d'origine traite en
premier lieu des règles utilisées dans les instruments non
préférentiels de politique commerciale, pour l'application, par
exemple, du traitement de la nation la plus favorisée, de droits
antidumping et de droits compensateurs, de mesures de sauvegarde, de la
réglementation relative au marquage et de restrictions quantitatives ou
de contingents discriminatoires. Il vise également les règles
d'origine utilisées pour les marchés publics et les statistiques.
Le principal objectif de l'Accord est l'harmonisation des règles
d'origine non préférentielles de façon que les mêmes
critères soient appliqués par tous les Membres de l'OMC, quel que
soit le but de leur application. L'objectif d'harmonisation ne concerne pas les
règles d'origine appliquées par les Membres pour
déterminer si des marchandises sont admises à
bénéficier d'un traitement préférentiel dans le
cadre de régimes commerciaux contractuels ou autonomes qui donnent lieu
à l'octroi de préférences tarifaires allant au-delà
de l'application du paragraphe 1 de l'article premier du GATT de 1994. Ces
règles d'origine sont toutefois visées par une déclaration
de principe distincte qui régit leur utilisation.
- Procédures de licences
d'importation
Les
formalités de licences d'importation peuvent être définies
comme des "procédures administratives qui exigent, comme condition
préalable à l'importation, la présentation à
l'organe administratif compétent d'une demande ou d'autres documents
(distincts des documents requis aux fins douanières)". Les
principaux objectifs de l'Accord, version améliorée de l'accord
plurilatéral négocié lors du Tokyo Round, sont de simplifier
les procédures de licences d'importation et d'assurer leur transparence
pour faire en sorte qu'elles soient appliquées et administrées de
manière juste et équitable, et d'assurer que les
procédures utilisées pour mettre en œuvre des restrictions
quantitatives administratives n'exercent pas elles-mêmes des effets de
restriction ou de distorsion sur les importations.
Aujourd’hui,
l’OMC référence plusieurs obstacles non tarifaires au commerce et
les classifie en deux types:
1.
Les Barrières Non Tarifaires (BNT) dures sont les quotas et les
restrictions dites volontaires. Ces barrières agissent directement sur
la quantité de produit, en valeur ou en volume, que le pays va laisser
entrer.
2.
Les Barrières Non Tarifaires (BNT) douces sont les autres obstacles
comme les OTC et barrières bureaucratiques ou les normes sanitaires
L’OMC a listé un
certain nombre d’obstacles non tarifaires, mais semble intervenir très
peu dans la lutte contre ceux-ci (par rapport à son intervention sur la
baisse des tarifs douaniers).
Ces règlements
sont appréciables seulement s’ils contribuent réellement à
parvenir à l’objectif de protection visé. C’est le principe
contenu dans la définition générale des exceptions de l’article
XX du GATT. Elle permet aux membres de l’OMC d’adopter des mesures qui
restreignent le commerce entre autre pour la protection de la vie et de la
santé. Quelquefois on a adopté ce type de règlements
principalement dans un but de protection du commerce; la protection des
consommateurs ou de la santé étaient d’une importance secondaire.
Pour protéger les
flux du commerce international de ces mesures abusives, deux accords
spéciaux ont été adoptés au cours de l’Uruguay
Round :
- l’Accord sur les mesures
sanitaires et phytosanitaires (SPS)
- l’Accord sur les
obstacles techniques au commerce (OTC).
II.
Les obstacles non tarifaires dans le commerce extérieur
1. L'étude
des obstacles non tarifaires dans le réglage du commerce
extérieur
La
portée et la complexité des mesures, autres que les droits de
douane, qui restreignent le commerce - mesures qui frappent à
l´heure actuelle jusqu´à 40 % des exportations des pays les
moins avancés - sont le sujet d´une réunion d´experts
parrainée par la OMC (l´Organisation mondiale du commerce), qui
s´est ouverte au Palais des Nations à Genève.
Les obstacles
non tarifaires se sont multipliés au cours des dernières
années alors que les droits de douane, à l´issue de
plusieurs décennies de négociations dans le cadre de l´Accord
général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT),
diminuaient. Pour nombre d´observateurs, les obstacles non tarifaires
sont une nouvelle forme de protectionnisme, plus difficile à
détecter et à définir. Les économistes et les
spécialistes du commerce international s´efforcent de mettre en
évidence ces obstacles et, tâche plus difficile, de
déterminer les incidences économiques précises d´un
certain nombre de normes et de réglementations nationales ou locales
limitant les importations. Les obstacles non tarifaires comprennent les mesures
antidumping, l´application de nouvelles normes techniques aux
importations, les nouvelles réglementations en matière de
sécurité, la modification des critères sanitaires, ou
encore l´application de procédures plus strictes pour
l´octroi de licences d´importation et le dédouanement. De
l´avis des experts, la distinction est parfois difficile à faire
entre des mesures légitimes prises par les pays industrialisés
pour protéger la santé publique et promouvoir la sécurité
des consommateurs, et des réglementations qui violent les principes du
libre-échange et limitent abusivement les importations.
L´étude
des obstacles non tarifaires au niveau mondial est particulièrement
ardue, car ces mesures varient d´un pays à l´autre, changent
souvent et sont difficiles à classer et à quantifier. Les
spécialistes estiment que le manque de transparence inhérent
à cette façon de réguler le commerce ouvre la voie
à de multiples abus. L´impact sur le commerce international, bien
que vaste et large, est difficile à calculer. Il ne fait aucun doute que
les obstacles non tarifaires sont particulièrement préjudiciables
aux exportations des pays en développement et à celles des pays
les moins avancés (PMA) plus particulièrement.
L´organisation mondiale du commerce estime qu´en 2002, 40 % des
exportations des PMA ont été touchées par des mesures non
tarifaires. Le net accroissement de l´utilisation de ces mesures au cours
des dernières années impose une charge coûteuse et souvent
inutile aux entreprises, notamment celles des pays en développement, qui
se donnent du mal pour satisfaire aux diverses obligations techniques,
sanitaires ou administratives imposées à leurs exportations. Les
obstacles non tarifaires ont des répercussions sur la capacité de
production, la compétitivité à l´exportation et
l´accès aux marchés des pays en développement.
La
réunion de cette semaine, intitulée "Modalités,
classification, quantification et incidences sur le développement des
obstacles non tarifaires" se veut une première étape vers
une information cohérente et complète sur les obstacles non
tarifaires, l´amélioration de leur classification et de leur
définition, une solution au problème actuel du manque général
de connaissances sur ce type d´obstacle au commerce, et la constitution
et le renforcement de partenariats entre les organisations internationales qui
cherchent à remédier aux problèmes posés par ces
obstacles. L´un des enjeux pour la communauté internationale est
de prévenir les abus tout en préservant le droit que les pays ont
de définir et d´appliquer des réglementations sur la
sécurité et la qualité des produits, et d´associer
plus étroitement les pays en développement à la définition
des normes internationales sur le commerce de façon que leurs
intérêts puissent être entendus et représentés
équitablement. En outre, les pays en développement doivent
bénéficier d´une information systématique sur les
nouvelles normes et réglementations qui s´appliquent à
leurs exportations.
Les
participants à la réunion sont des experts désignés
par les Etats membres de l´Organisation mondiale du commerce, divers
spécialistes des obstacles non tarifaires de renom international venant
du monde universitaire ou du secteur privé, et des représentants
d´organisations internationales, notamment de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international, du Centre du commerce
international, de l´Organisation des Nations Unies pour le
développement industriel, de l´Organisation des Nations Unies pour
l´alimentation et l´agriculture et de l´Organisation de
coopération et de développement économiques.
L´organisation mondiale du commerce prévoit d´organiser
régulièrement des réunions d´experts sur ce
thème afin de contribuer à la compréhension des questions
en jeu et à l´édification d´un consensus au niveau
international.
2. L'influence
des mesures non tarifaires sur les pays en développement
Des mesures non
tarifaires pourrait constituer un sérieux obstacle à la
participation des pays en développement. La multiplication des mesures
non tarifaires pourrait constituer un sérieux obstacle à la
participation des pays en développement à l’essor du commerce
mondial. Les normes visant à protéger la santé humaine,
végétale et animale sont nécessaires mais doivent
être conformes aux accords de l’OMC sur les mesures sanitaires et
phytosanitaires et sur les obstacles techniques au commerce. L’harmonisation
des normes internationales est encouragée.
Les
pays en développement devraient prendre une part active à la
définition des normes; ils demandent à avoir accès
à une information complète sur ces normes et sur toute autre
mesure ou réglementation en vigueur. Une aide doit leur être
apportée pour leur permettre de s’adapter à des normes de plus en
plus rigoureuses.
Cette
division identifie les obstacles non tarifaires (ONT) auxquels les pays en
développement sont confrontés dans leurs échanges avec les
pays développés et dans leurs échanges sud-sud. L’objectif
est de faire mieux prendre conscience des obstacles qui entravent l’expansion
des échanges des pays en développement. Les données
collectées et analysées sont tirées d’études
universitaires, des notifications adressées par les pays en
développement au Groupe de négociation sur l’accès aux
marchés pour les produits non agricoles (NAMA) du Programme de Doha pour
le développement, d’enquêtes auprès des entreprises et de
registres des affaires soumises à l’Organisation mondiale du commerce
(OMC) et aux mécanismes régionaux de règlement des différends.
Cette division expose les catégories et les types de mesures les plus
souvent mentionnés et les produits touchés par ces mesures.
L’attention est attirée aussi sur les stratégies d’exportation
envisagées par les pays en développement et les obstacles qui
pourraient s’y opposer.
III. Mesures
non tarifaires a l’exemple du commerce des produits
agricoles
Les
négociations multilatérales sur le commerce du Cycle d’Uruguay et
les accords sur les obstacles techniques au commerce et les mesures sanitaires
et phytosanitaires ont placé les échanges de denrées
alimentaires et de produits agricoles dans un environnement nouveau qui est de
plus en plus gouverné par des mesures non tarifaires.
Faciliter le
commerce
Le commerce
international s’est accru de manière spectaculaire au cours des 30
dernières années et a contribué à relever le
produit intérieur brut (PIB), y compris celui des pays en
développement. Les accords de l’OMC sur les mesures sanitaires et
phytosanitaires et sur les obstacles techniques au commerce définissent
des critères permettant de faire la distinction entre obstacles
justifiés et non justifiés au commerce. Le GATT/OMC a
été saisi d’un nombre croissant de notifications concernant des
mesures techniques, suscitées par la prolifération de mesures non
tarifaires introduites durant les 20 dernières années, notamment
dans les pays développés, et par la multiplicité des
normes appliquées par les partenaires commerciaux (voir les Figures 1 et
2).
Ces mesures
peuvent avoir des répercussions très vastes
Les mesures
non tarifaires touchent nombre de denrées alimentaires et de produits
agricoles et ont des effets majeurs sur les recettes d’exportation. En 1996,
l’USDA a estimé que les mesures non tarifaires ont réduit la
valeur des exportations américaines de près de 5 milliards de
dollars EU. En pourcentage du PIB national, les effets de ces mesures sur les
pays en développement pourraient se révéler encore plus
importants.
Un autre
exemple est apporté par une étude de la Banque mondiale selon laquelle une norme européenne stricte – qui autorise une teneur
maximale de 4 ppM d’aflatoxines dans les céréales, les fruits
secs et les fruits à coque directement destinés à la
consommation humaine – réduirait de 64 pour cent, soit 670 millions
de dollars EU, la valeur des exportations africaines correspondantes alors que
la norme du Codex Alimentarius est fixée à une teneur maximale
bien plus souple de 15 ppM. Par comparaison avec le Codex, on estime que la
norme européenne permet de réduire de 1,4 par milliard et par an
le nombre de décès imputables à des cancers
consécutifs à l’ingestion d’aflatoxines.
Quelques
faits essentiels
·
Entre juin 1996
et juin 1997, les États-Unis d´Amerique ont rejeté en
moyenne 3 pour cent du volume total des importations de denrées
alimentaires en provenance de pays en développement en raison de niveaux
inacceptables d’additifs alimentaires.
·
Pour certains des
pays les moins avancés, le coût du respect des obligations
liées aux mesures sanitaires et phytosanitaires peut être
supérieur au budget public de développement, toutes
dépenses confondues.
·
À
l’occasion d’une enquête réalisée en 2000 auprès des
pays en développement membres du Codex et/ou de l’ISO, 81 pour cent des
personnes interrogées ont estimé que la part prise par leurs pays
aux travaux des organisations internationales de normalisation était
insuffisante pour satisfaire les besoins de leur pays/organisation.
·
Au cours des
réunions ordinaires du Comité SPS, 105 requêtes
spécifiquement liées au commerce ont été
discutées : 27 concernaient la sécurité sanitaire des
denrées alimentaires, 38 la santé animale, 37 la santé des
végétaux, et 3 touchaient à d’autres aspects sanitaires et
phytosanitaires.
·
Plus des deux
tiers des notifications concernant des mesures SPS émanent de pays de
l’OCDE, et plus de la moitié d’entre elles ont trait à la
sécurité sanitaire des denrées alimentaires.
Le protection des
consommateurs: veiller à la santé végétale et
animale
Les accords
de l’OMC sur les mesures sanitaires et phytosanitaires et sur les obstacles
techniques au commerce autorisent les pays à se doter de mesures
appropriées pour garantir la santé humaine,
végétale et animale (Figure 3). Pour réduire les
coûts de mise en application et réduire les differends, les pays
sont encouragés à fonder leurs normes et réglementations
techniques intérieures sur celles élaborées par les
organisations internationales, notamment la Commission conjointe FAO/OMS du Codex Alimentarius pour la sécurité sanitaire
des aliments, l’Office international des épizooties (OIE) pour la
santé animale, et la Convention internationale pour la protection des
végétaux (CIPV) pour la santé végétale. Les
accords de l’OMC les autorisent en outre à adopter des mesures plus
rigoureuses si une évaluation des risques permet de le justifier
scientifiquement.
Participation
à la définition des normes
Les pays en
développement doivent participer pleinement aux processus de
définition des normes pour veiller à ce que leurs besoins
spécifiques soient pris en compte dans les normes internationales.
La FAO et l’OMS ont créé un
fonds fiduciaire pour élargir et renforcer la participation des pays en
développement aux travaux du Codex. La FAO a également constitué un fond spécial au titre de la CIPV pour permettre à davantage de délégués des pays en développement de
participer aux réunions et sessions de formation sur la
définition et l’application de normes.
Accès
à l’information
Pour
être à même de respecter ces mesures non tarifaires et
faciliter les échanges internationaux, les pays doivent avoir
accès à une vaste gamme d’informations concernant les normes,
réglementations et autres mesures nationales et internationales. La FAO assume la direction d’une initiative interinstitutions à laquelle participent le
Codex, la CIPV, l’OIE et l’OMC qui vise à créer un portail
Internet offrant un point d’accès unique à l’ensemble de ces
informations.
Outils de
développement des échanges
La FAO et ses partenaires s’emploient
à élaborer des lignes directrices, des manuels et des supports de
formation pour aider les pays membres à satisfaire les obligations
résultant des accords sur les mesures sanitaires et phytosanitaires et
les obstacles techniques au commerce. Des conférences et des ateliers
nationaux, régionaux et internationaux et des projets de terrain les
préparent à participer à la définition des normes
et à respecter les mesures non tarifaires.
Le rôle des
obstacles non tarifaires dans le commerce mondial est trop grand. On ne
cesse de parler de la mondialisation, mais dans la réalité,
l’économie mondiale est encore loin du modèle idéal d’un
marché sans obstacles, débarrassé de toute entrave aux
échanges.
Parmi les
mesures spécifiques examinées, on peut citer les interdictions et
les quotas, les régimes de licences d’importation non automatiques, les
redevances et impositions douanières ou encore les restrictions à
l’exportation. En ce
qui concerne les échanges de biens, les obstacles non tarifaires
érigés aux frontières et à l’intérieur des
pays ont été abaissés de manière
considérable au fil des négociations commerciales successives,
mais il reste encore à faire.
À
la suite de l'étude faite on peut faire les conclusions suivantes :
1. L'utilisation des mesures non
tarifaires, qui sont plus caché, que de restrictions tarifaires, fait
aux pays de l'avantage dans le réglage du commerce extérieur
2.
Dans le travail on élabore la classification des restrictions non
tarifaires. La plus connue est la classification selon l´Organisation
mondiale du commerce
3.
Sur d'aujourd'hui le réglage non tarifaire du commerce extérieur
est le mécanisme récupéré
4. Quant aux pays en
développement, il est nécessaire:
- Permettre
aux pays en développement de prendre part à la définition
des normes afin qu’ils participent pleinement au commerce mondial;
- Fournir
aux pays en développement l’information, la formation et les ressources
nécessaires pour satisfaire les nouvelles normes et
réglementations qui régissent leurs exportations;
- Veiller
à ce que les mesures non tarifaires soient conformes aux accords sur les
mesures sanitaires et phytosanitaires et les obstacles techniques au commerce.
5. Dans le
domaine des échanges agricoles, les mesures non tarifaires constituent
une question de plus en plus épineuse. Le grand problème est
d’arriver à déterminer quand une mesure non tarifaire – telle que
l’imposition de contingents ou de mesures antidumping – est légitime et
quand elle constitue une tentative de protectionnisme déguisé.
Une chose est claire : le nombre de mesures non tarifaires appliquées
par les membres du GATT/OMC a fortement augmenté au cours des 20
dernières années. Les nouvelles notifications sont passées
de moins de 200 en 1995 à quelque 400 en 1999, lorsque les pays ont commencé
à appliquer les engagements pris lors du Cycle d’Uruguay. Toutefois, une
partie au moins de cet accroissement est dû aux progrès accomplis
en matière de transparence grâce à la généralisation
des règles exigeant la notification des nouvelles mesures non
tarifaires. Pendant la période 1995-1999, ce sont les pays à haut
revenu qui ont notifié le plus de nouvelles mesures techniques bien
qu’ils ne représentent qu’une part relativement faible du nombre total
des membres de l’OMC.
1)
BOREL
François-Xavier, CHEN Kuo, MALIZIA Franck. L`article “L'OMC face aux
barrières non tarifaires”. // Economie Internationale et
Intégration Européenne, 2005.
2)
Dictionary of Trade
Terms - Inter-American Development Bank(grupobid.org/research/Tradedictionary/term_desc.cfm?language=English&id=1293
- 55k –).
3)
Giovanni Facchini, Johannes Van Biesebroeck, Gerald Willmann
(2006).// Revue canadienne
d'économique/ Volume 39 Issue 3 Page 845-873, August/aout 2006.
4)
Guidebook
from the Forum Fisheries Agency, mai 2007 (seulement en anglais).
#"#">Review of World Economics/
Springer Berlin / Heidelberg/1610-2878 (Print) 1610-2886 (Online), Volume 115, Number 2, DOI: 10.1007/BF02696332,p. 315-324.
8)
Pêche
: accès au marché, aspects tarifaires et non tarifaires :
analyses proposées par d'autres observateurs/ Le sous-comité de la FAO sur le commerce du poisson : dixième session, Santiago de Compostelle, Espagne, 30
mai 2006 - 2 juin 2006.
9)
http:
//www.fao.org/( Organisation
des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).
10)
http: //fr.wikipedia.org/
Ñòðàíèöû: 1, 2
|